Source : Un plan de reconquête du tourisme annoncé samedi pour que la France retrouve la première place
Même si la fin de la pandémie n’est pour l’heure qu’un clair-obscur, le gouvernement entend tout mettre en œuvre pour que la France retrouve rapidement sa place de première destination touristique mondiale. Le secteur a été l’un des plus touché par la pandémie. Le Premier ministre annoncera samedi un « plan de reconquête du tourisme ».
Près de 10 % des emplois
Le secteur du tourisme représentait en 2019, 7,4 % du PIB et 9,5 % des emplois. Pour l’accompagner pendant la pandémie, l’État a investi 38 milliards d’euros d’aides. Un nouveau « plan de reconquête » sera annoncé samedi par le Premier ministre Jean Castex au cours d’un déplacement dans la région Centre. Élaboré avec les professionnels et les collectivités, par les secrétaires d’État aux PME Alain Griset et au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, il s’agira de flécher de futurs investissements, à l’horizon de cinq ans.
Du patrimoine au numérique
Le gouvernement entend encourager de multiples initiatives dans le secteur et ouvrir plusieurs chantiers à la fois. On évoque pêle-mêle, l’améliorer de la formation et de l’attractivité des métiers du secteur, la valorisation du patrimoine, la montée en gamme de l’offre, des aides au développement d’infrastructures et des transports, et l’encouragement global de l’innovation et de la numérisation.
Du côté des professionnels, on attend avant tout un étalement du remboursement des prêts garantis par l’État (PGE), sur 10 à 12 ans, contre quatre ans actuellement. Un impératif pour le fonctionnement et l’investissement dans l’immédiat selon Hervé Becam, vice-président du principal syndicat patronal de l’hôtellerie-restauration, l’Umih. Alors que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire semblait ferme. Il a rappelé mardi, que le remboursement devra commencer en mars 2022, tout en précisant qu’« aucune entreprise ne mettra la clef sous la porte en raison de son incapacité à rembourser un PGE ».
« Relancer l’attractivité de la France »,
Le secteur reste néanmoins attentif à toutes initiatives qui permettraient de « relancer l’attractivité de la France », selon M. Becam.
La Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air souhaite opérer une « montée en gamme » des campings et « répondre aux défis environnementaux auxquels ils sont confrontés : protéger la biodiversité, économiser l’eau et l’électricité, réduire les déchets… » indique notamment à l’AFP François Dayot, son président.
L’Umih entend renforcer la formation dans un secteur qui a perdu 237 000 emplois avec la crise sanitaire et peine à recruter.
Le classement des établissements (une à cinq étoiles), sera modernisé pour intégrer le développement durable ou la numérisation des services. Au GNI, M. Chenet plaide pour un « classement européen ».
En 2019, 90 millions de touristes étrangers étaient venus en France, confortant sa place de première destination touristique mondiale et générant 170 milliards d’euros de recettes.
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