Les ports sont autant de portes d’entrées pour celles et ceux que la Bretagne fait vibrer. Un constat qui se vérifie dans l’ensemble des ports de plaisance bretons, normands ou ligériens réunis au sein de l’APPPB (association des ports de plaisance de Bretagne), Les chiffres parlent d’eux-mêmes : de Granville à Pornic, l’accueil maritime représente quelque 50 000 places de pontons sur une centaine de ports, et la bagatelle d’un million de nuitées chaque année.
À l’issue de l’assemblée générale de l’APPB, ce jeudi 6 mai à la Cité de la Voile Éric Tabarly à Lorient (Morbihan), Michaël Quernez, président de l’association et Bernard Delhaye, président d’OTB (fédération des offices de tourisme de Bretagne) ont acté un partenariat inédit.
« Un millier d’agents des ports ou salariés de nos offices de tourisme, explique Bernard Delhaye, vont désormais, par convention, travailler les uns avec les autres. Ils le font d’ores et déjà par conviction. Parce que l’accueil en terre bretonne commence dès l’arrivée sur le quai. Mais on peut améliorer cet accueil, donner envie aux navigateurs de rester plus longtemps dans un port et les inviter à découvrir le territoire où ils viennent de poser le pied. »
Bases avancées du tourisme
Michaël Quernez est au diapason. « Ce rapprochement entre acteurs des ports de plaisance et du tourisme induit un accompagnement par des formations de nos agents. C’est une démarche ambitieuse et novatrice. Les capitaineries sont aussi des lieux d’accueil du tourisme importants pour propulser l’attractivité de nos territoires. »
Dès lors, sous la houlette de l’OTB, et en synergie avec les salariés des offices, les formations professionnelles des agents de port vont se multiplier. Sous forme, notamment, « d’Eductours » ou circuits découvertes d’équipements et lieux touristiques et, pour les ports volontaires, par un accompagnement vers le label Qualité Tourisme.
« Les ports sont des bases avancées du tourisme en Bretagne, analyse encore Bernard Delhaye. Pour tous les plaisanciers en escale, la croisière peut se poursuivre à terre. On peut s’organiser ensemble afin de leur proposer des circuits de visites à la carte, des idées de séjours. À nous d’être inventifs ! »