La formation à l’heure de la distance !

Alors que les formations en salle semblaient être la norme et que seulement 10 % des formations étaient dispensées à distance avant la crise sanitaire, celle-ci est venue bousculer nos habitudes en la matière.

 

Selon Pierre Courbebaisse, président de la Fédération de la formation professionnelle, “en un mois, le nombre de formation à distance a doublé, voire triplé”. Toutefois, nous le constatons, les modalités d’apprentissage en visio sont loin de faire l’unanimité et engendrent bon nombre de réticences. Peur de l’inconnu, de perdre en interactivité, en spontanéité, peur des nouvelles technologies, des outils et parfois difficultés matérielles. Ces craintes sont bien sûres légitimes.

Toutefois, loin d’être irréprochable, la formation à distance présente aussi des intérêts indéniables : gain de temps, économie sur les frais de restauration, d’essence ou encore d’hébergement. Elle permet en outre de bénéficier du confort de son bureau ou de sa maison. Les bénéfices environnementaux sont également indéniables.

Par ailleurs, les outils de collaboration permettent de placer le contact humain, le partage, les échanges au cœur du dispositif. Les messages en temps réels, confidentiels si besoin via le chat ou le travail en petits groupes facilitent l’interactivité. La classe virtuelle développe aussi un sentiment d’appartenance et d’intégration chez les apprenants. L’aspect ludique est également appréciable. En plus des supports classiques, les formations à distance donnent souvent accès à des jeux, des vidéos, des simulations et des quizz, favorisant ainsi l’immersion. Un autre aspect positif est l’appropriation de ces outils collaboratifs qui seront inévitablement amenés à se développer.

La vision des formateurs et des stagiaires

La vision de Karine ESTAUN

Karine ESTAUN, consultante sur la thématique de la commercialisation nous fait part de son expérience, notamment avec l’outil Zoom.

Il n’est bien sûr pas question de tourner le dos au présentiel, largement plébiscité. Celui-ci permet de faire une pause dans son quotidien, de prendre du recul et de partager des moments conviviaux avec un groupe partageant des problématiques communes. Les échanges implicites y sont bien sûr plus aisés et les temps informels sont l’occasion de “digérer” les nouveaux acquis.

Il s’agira donc à l’avenir de proposer différents canaux d’apprentissage et de trouver le bon équilibre : le distanciel quand les thématiques s’y prêtent aisément, le présentiel et le blended, formule hybride entre ces 2 modalités.

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Comment utiliser le modèle SAMR pour convertir ses formations en distanciel ?


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