Du côté de l’UMIH, Laurent Duc dénonce l’usine à gaz créée par Expedia. ” En échange d’une baisse de 10% de réduction de commission, les hôteliers ont obligation d’afficher une baisse de tarif de 10% aux clients de la plateforme et avoir des tarifs au minimum paritaires avec ceux pratiqués ailleurs, ” dénonce le président de la branche Hôtellerie.
La DGE (Direction Générale des entreprises), toujours selon le représentant du syndicat, trouverait ces pratiques illégales.
D’autant qu’en plus de dicter ses règles, le géant américain ponctionnerait 22% à chaque réservation, un taux qui ne cesse d’augmenter année après année.
“Ce qui est scandaleux dans tout ça : les commissions que nous allons devoir leur payer le seront par le PGE que nous avons souscrit auprès de l’Etat.”
Alors que le taux d’occupation serait en recul de 20 à 25%, et atteindrait les 30% en prenant en compte le parc entier y compris les hôtels fermés, ces pratiques pourraient entraîner au purgatoire bon nombre d’établissements français.
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